Dans la Bible, c’est Pâques

Quand, au cœur de sa désespérance, Marie Madeleine est appelée par son prénom ; 

Quand sur le chemin d’Emmaüs, les deux compagnons partagent le pain après qu’Il les ait écoutés longuement, patiemment ;

Quand une parole de paix vient à la rencontre de leurs doutes ;

Quand sur la grève, Il prépare à manger à ceux qui demandent à être nourris ;

Quand montrant ses mains et ses pieds blessés, Il se fait communion à leurs souffrances.

 Par la solidarité dont vous témoignez en soutenant les acteurs des associations partenaires de Caritas Secours,

Quand ceux que l’exclusion pousse à la marge sont accueillis et écoutés ;

Quand ceux qui ont faim reçoivent la nourriture dont ils ont besoin ;

Quand ceux qui souffrent sont rejoints dans leur solitude, leur recherche de sens,  

C’est Pâques aujourd’hui grâce à vous ! 

Merci et bonne fête !

Jean SPRONCK , Administrateur

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Au coeur de l'Avent...                           
                                                                                                      
par Patrick DEBUCQUOIS

La première des deux sessions du synode sur la synodalité s’est achevée à Rome à la fin du mois d’octobre dernier et ses conclusions ont été publiées immédiatement. En quoi concerne-t-il les plus vulnérables et les victimes des injustices de notre monde ?

     Photo D.S.

Il l’a fait, tout d’abord, dans sa conception même : en effet, à la différence de ce qui se faisait traditionnellement, la composition de l’assemblée synodale a été ouverte à un nombre non négligeable de non-évêques, en particulier des femmes et des jeunes. Il était sans doute trop complexe d’aller plus loin et d’y inviter directement des personnes faisant, ou ayant fait, l’expérience de la grande pauvreté, mais cela ne signifie pas pour autant que la pauvreté ait été la grande absente des préoccupations. En effet, elle a été considérée comme l’une des 20 questions majeures reprises dans les conclusions :

Les pauvres demandent de l’amour à l’Eglise. Par amour, nous entendons le respect, l’acceptation et la reconnaissance, sans lesquels fournir de la nourriture, de l’argent ou des services sociaux représente une forme d’assistance certes

importante, mais qui ne prend pas pleinement en charge la dignité de la personne.

Plus loin, le document évoque le risque constant (…) de considérer les pauvres en termes de « eux » et de « nous », comme des « objets » de la charité de l’Eglise. Il s’agit bien plutôt de mettre les pauvres au centre et d’apprendre d’eux.

Programme ambitieux, auquel nous sommes tous appelés à collaborer, tant dans nos engagements quotidiens que par les « conversations dans l’esprit » auxquelles nous invite le synode, et dont la première partie, essentielle, consiste dans l’écoute de l’autre – et du plus pauvre en particulier.

En ces temps, une fois encore bousculés, par les guerres, les crises internationales, les chemins de l’exil empruntés par d’innombrables familles, les pauvretés qui touchent notre pays, il est bon de s’inspirer du programme proposé par ce dernier synode et quel meilleur moment que cette période.

Heureux temps de Noël à tous !

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Découvrez le Memorandum 2024 


Caritas en Belgique est un ensemble d'organisations actives dans les domaines de l’aide humanitaire, de la coopération au développement, de l’accueil des demandeurs de protection internationale, de la protection sociale et des soins de santé.
Avec ce Mémorandum, nous voulons contribuer à un dialogue constructif entre des politiciens responsables et des personnes travaillant sur le terrain chaque jour, au bénéfice des personnes les plus vulnérables qui dépendent des domaines de notre travail.

Agenda 2030 : l’horloge tourne

En 2015, la Belgique, avec plus de 190 autres pays, s'est engagée à atteindre les 17 objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030. Ces ODD doivent guider les politiques aux niveaux régional, national et international sur la base d’un ensemble de principes (Ne laisser personne de côté, respect des droits humains, universalité, participation et dialogue et intégration de l’environnement et du développement).

Caritas souligne que ces objectifs concernent l’ensemble de la Belgique, qu’il s’agisse de la politique nationale ou régionale et la planète entière. Huit années se sont écoulées depuis cet engagement mondial. Il reste sept ans pour atteindre ces objectifs. L’Agenda 2030 est un appel à mettre fin au business as usual et à nous engager sur une nouvelle voie.
À cette fin, Caritas demande de :
• Développer une stratégie nationale et durable qui comprend un ensemble solide d’indicateurs permettant de mesurer l’impact des politiques sur les groupes les plus difficiles à atteindre. Cela devrait impliquer la société civile par le biais de processus participatifs significatifs.
• Réorienter les politiques pour mieux prendre en compte les principes
transformateurs de l’Agenda 2030, tout en assurant la cohérence avec les
obligations en matière de droits humains.
• Mettre en place des mécanismes permettant une coordination plus efficace entre les différentes politiques et les différents secteurs et veiller à ce que les politiques soient façonnées dans le cadre des mécanismes existants et soient pleinement cohérentes avec les ODD, tant au niveau national qu'international.
• Mobiliser des ressources suffisantes, en mettant clairement l’accent sur le
financement public et l’autonomisation des personnes les plus exclues de la société.
• Renforcer en priorité l’action climatique (ODD 13) dans les politiques régionales, fédérales et de coopération internationale. En Belgique tout d’abord, suite aux récentes sécheresses et inondations, cela implique entre autres une meilleure coordination entre les différents responsables de la réponse, d’urgence notamment, et d’assurer l’accès aux droits des plus vulnérables. À l’international, la Belgique doit considérablement augmenter son financement climatique (dont un soutien à la mise en place effective du fonds pour les pertes et préjudices).

Lutte contre la pauvreté en Belgique

Le risque de pauvreté augmente en Belgique. Plus de 2 millions de Belges sont menacés de  pauvreté ou d’exclusion sociale, et 13 % des Belges vivent dans un ménage dont le revenu disponible est inférieur au seuil de pauvreté. La pauvreté et l’exclusion sociale se manifestent
dans différents domaines de la vie (revenus, alimentation, éducation, logement et soins) et nécessitent donc une approche multidimensionnelle.

Caritas demande ce qui suit :

• Il est nécessaire de continuer à soutenir les services d’aide alimentaire dans leur fonctionnement. Cela doit se faire en étroite collaboration avec d’autres interventions sociales visant à la distribution de nourriture.

• Augmenter les revenus les plus bas pour qu’ils atteignent au moins le seuil de pauvreté européen. S’engager en faveur d’une fiscalité équitable et durable. Les bas revenus bénéficient proportionnellement très peu des allègements fiscaux dont bénéficient les revenus plus élevés.

• Prévenir le non-recours et le non-accès aux droits sociaux (« non-take up »); un problème sous-estimé dans lequel les revenus les plus faibles sont surreprésentés. La sensibilisation et l’attribution automatique des droits peuvent améliorer l'accès et le recours aux droits.

• Continuer à verser des allocations familiales ; un levier éprouvé contre la pauvreté, et la pauvreté des enfants en particulier. En Belgique, plus d’un demi-million d’enfants grandissent en étant menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale.

• Fournir des produits menstruels dans les écoles et les rendre gratuits pour les enfants et les jeunes jusqu’à 26 ans et les bénéficiaires d’intervention majorée.

• Des milliers de familles paient un loyer trop élevé ou vivent dans des logements mal isolés. L’offre de logements sociaux devrait mieux rencontrer les besoins des personnes à faibles revenus.

• S’engager dans des initiatives de « housing-first » pour les sans-abris. En effet, le sans-abrisme est un problème persistant mais qui ne cesse de s’aggraver, y compris chez les moins de 26 ans.

• Augmenter l’offre de sites et d’emplacements de transit pour les Roms et les gens du voyage. Les mobil-homes sont une forme reconnue de logement, mais l’accès à des emplacements est limité. Cela conduit à l’insécurité et à l’errance illégale.

• Améliorer les possibilités d’éducation pour les personnes vivant dans des
habitations mobiles précaires. Prendre en compte les formes mobiles d’éducation et fournir des écoles d’ancrage pour les enfants recevant une éducation à distance.


• Améliorer l’accessibilité de l’offre et et du coût des soins aux personnes âgées. Beaucoup d’entre elles en étant exclues avec seulement leur pension légale et leurs économies.

Une société accueillante
Les crises internationales telles que les confits en Ukraine, en Afghanistan et les conséquences de la pandémie de COVID-19 ont un impact important sur la Belgique et le reste du monde. Les droits humains des personnes réfugiées ou migrantes sont sous pression.

Ces droits sont fondamentaux, il est inacceptable de faire des compromis à leur 
sujet. Ces dernières années, les priorités politiques se sont articulées autour de trois piliers : le renforcement des frontières extérieures de l’Union européenne, le durcissement des procédures de protection internationale et l’accent mis sur le retour.

Cependant, pour parvenir 
à une politique migratoire équitable, il faut de la solidarité et des solutions structurelles :

• Nous demandons une politique de protection internationale et de migration qui place la dignité humaine au centre, conformément à la Convention des Nations Unies sur les réfugiés, aux droits humains et aux Pactes mondiaux pour la migration et sur les réfugiés. Le gouvernement belge devrait faire preuve de leadership européen en encourageant l’UE et ses États membres à faciliter la mobilité humaine et à mettre fin à la violence, aux refoulements et à la discrimination à l’intérieur et aux
frontières de l’UE.

• Nous demandons davantage de voies d’accès sûres et légales en Belgique et en Europe pour les personnes ayant besoin d’une protection internationale, par le biais de programmes de réinstallation, de community sponsorship, de regroupement familial et de visas humanitaires, mais aussi pour les travailleurs migrants, par le biais de permis de travail et de séjour. Il est grand temps de reconnaître la contribution positive et indispensable des migrants à une vie sociale, culturelle, politique et économique dynamique et diversifiée.

• Déplorant le recul des standards de protection internationale en de nombreux endroits du monde / en particulier dans les pays riches, nous appelons à un accès garanti et continu à des procédures de protection dignes et efficaces et à des conditions d’accueil de qualité. Ce faisant, tout demandeur de protection internationale devrait avoir accès à une assistance juridique de qualité et à une procédure équitable.

• Le droit à la vie familiale et l’intérêt supérieur de l’enfant sont des principes qui doivent primer à tout moment.

• Enfin, la migration est un phénomène mondial et nous voyons un lien clair et positif avec le développement dans les pays d’origine et en Belgique. Les Ministères de l’intérieur, de l’Economie et des Affaires étrangères devront y prêter davantage attention pour débloquer le plein potentiel de ces interactions, dans le respect des principes de la Note stratégique sur la migration et le développement.

Solidarité internationale : aide humanitaire locale et coopération au
développement efficace Les situations d’injustice susmentionnées peuvent également être transposées au niveau international. L’instabilité mondiale n’a fait qu’intensifier l’impact et l’intensité des crises humanitaires pour les populations touchées soutenues par le réseau mondial Caritas.

Nos 
partenaires, qui opèrent – entre autres – au Sahel, en Afrique centrale ou au Moyen-Orient, sont témoins de conflits permanents, de systèmes fragiles, de déplacements et des effets dévastateurs des catastrophes climatiques qui provoquent des souffrances et des crises prolongées.
Malgré la gravité de ces situations, la réponse de la communauté internationale reste inadéquate. 

La tendance au sous-financement structurel de l’aide humanitaire internationale 
a été renforcée par la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine. Le financement actuel doit évoluer vers une politique durable, flexible – qui s’adapte aux besoins réels – et ne dépend plus de la médiatisation des crises.

La Coopération belge au développement y joue un rôle important et les élections de 2024 sont l’occasion de fixer un cap ambitieux en :
• Tenant les promesses d’allouer 0,7% du RNB à l’aide publique au développement, dans un délai strict et réaliste, et sans compter le coût de l’accueil des demandeurs de protection internationale en Belgique.

• Respectant les engagements concernant un soutien financier renforcé et flexible pour les organisations humanitaires et les organisations locales de la société civile.

• Promouvant la programmation de partenariats et de financements à la croisée de l’aide humanitaire, de la coopération au développement et des opérations de paix. Cette programmation devrait combiner la réponse aux crises et la prévention des crises, dans le respect des principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance.

• Coordonnant et en investissant dans des politiques équitables et cohérentes avec les objectifs de développement durable, en particulier dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la migration et de l’action climatique.

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Information aux donateurs 

Afin de respecter les nouvelles mesures en vigueur en matière de législation, dès maintenant, merci de nous transmettre votre numéro national par mail à
dons@caritassecours.be

ou

lors d'un don effectué en ligne ou par virement bancaire, merci de bien vouloir indiquer votre numéro national en communication. 

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7ème journée mondiale des Pauvres à Banneux

À l’occasion de la 7ème Journée mondiale des Pauvres, un week-end de rencontre sera organisé à Banneux, les 18 et 19 novembre prochains. Y sont conviées les personnes ayant vécu dans la rue ou vivant dans une situation de grande précarité .

 Si vous souhaitez soutenir cette initiative, vous pouvez faire un don sur le compte de Caritas Secours francophone. 
BE79 2100 6791 7533. Communication : JMP

Avec 10€ vous financez un repas pour 1 personne, avec 30€ son hébergement et avec 50€ son séjour complet. Merci de votre soutien.

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Séisme au Maroc, vous souhaitez faire un don? 

C'est possible via Caritas International.
Rendez-vous sur le site : https://www.caritasinternational.be/fr/

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La Feuille de Caritas Secours changera de peau

Dès la rentrée, donc, la Feuille cèdera sa place au Caritas Secours Info composé de nouvelles plus nombreuses et plus courtes également afin de vous en faciliter, qui sait, la lecture et la rendre plus attractive. L’occasion aussi pour nous d’aborder toujours plus d’actions réalisées par le réseau grâce à vos dons et votre générosité.  

Le dernier numéro de la Feuille ( de juillet) aborde l’aide alimentaire notamment à Liège et à Bruxelles mais aussi les actions du réseau prévues dès l’automne à Namur, Liège et Charleroi en vue de rencontrer les acteurs de l’action sociale sur le terrain.

Sachez que le réseau « Caritas » en Belgique évoquera l’aide alimentaire comme l’une de ses priorités dans le memorandum qu’il est en train de rédiger en vue des prochaines élections.

En outre, demain, d’autres défis seront à relever suite à la décision prise par le FEAD (Fonds européen d’aide aux plus démunis) de diminuer son intervention et d’en convertir une partie en formations, ce qui en soi n’est pas mal, mais risque d’aggraver la situation de nombreuses associations actives dans l’aide sociale et alimentaire de proximité. 

 En vous remerciant d'ores et déjà pour votre fidélité et votre soutien, nous vous souhaitons, puisqu'on s'en approche, une belle fête de l'Assomption. 

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    juin 2023: inondations, deux ans déjà

 

 
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Qui sommes nous ?

Membre de Caritas Belgica, Caritas Secours     francophone  a pour mission de porter une     attention particulière à la problématique de  la précarité, à lutter contre les inégalités, la pauvreté, promouvoir le volontariat et  l’action sociale.
Caritas Secours ne dispose     d’aucune aide publique ni de subside et   fonctionne grâce à la générosité des   donateurs et par le biais de legs ou   donations. A ses donateurs, nous proposons   la défiscalisation des dons à partir de 40€/an   afin d’encourager le soutien aux projets d’aide  sociale sur le terrain, près de chez vous.

Soutenir Caritas, Secours, c’est aider des personnes précarisées à retrouver plus de dignité, c’est valoriser le travail de centaine de volontaires et travailleurs sociaux en permettant, à travers eux, de développer de nouveaux projets d’aides et d’accompagnement. L’action se développe en de nombreux secteurs : logement, accompagnement social envers les personnes en situation de handicap, envers les jeunes, les sortants de prisons, les sans- abri, l’aide alimentaire, les écoles de devoirs et les ateliers d’intégration, d’alphabétisation, l’assistance urgente, l’aide au transport, l’accueil des migrants...

Vos dons sont précieux, votre aide aussi en tant que volontaire

N’hésitez pas à vous renseigner afin de soutenir les actions même quelques heures par mois ou par semaines. Notre action sociale est bien réelle et participe modestement à faire reculer les inégalités et la pauvreté.

Soutenez l’aide sociale près de chez vous !  Des antennes de Caritas Secours existent aussi en province de Brabant Wallon, Liège, Hainaut, Namur-Luxembourg et à Bruxelles.

A travers ce site et ses liens, découvrez les actions des équipes et des associations partenaires du réseau bénéficiant de votre soutien à travers Caritas Secours francophone. Vos dons, legs et donations sont précieux, merci! 

 Jean SPRONCK,
Président du Conseil d’Administration 

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Inondations: Dix mois après, l'aide se poursuit

publication février 2022

 

Depuis janvier dernier, Caritas Secours francophone continue, grâce aux dons reçus de venir en aide aux victimes des inondations dans toute la Wallonie, dans la mesure des moyens disponibles. 

Vous  avez été victimes des eaux? vous êtes concerné par la perte d'un bien matériel qui n'a pu être remplacé ou qui n'était pas assuré ? Vous connaissez une famille "sinistrée" et en difficulté pour le paiement d'une facture d'énergie, d'un loyer? 

Contactez nous! Nous sommes conscients qu'il reste à faire. Faites-vous connaitre. 

Par mail coordinationliege@caritassecours.be

(N'oubliez pas d'indiquer votre numéro de téléphone afin que l'on puisse vous recontacter rapidement)